Image improbable de ton dédain,
Posée comme une fleur cruelle,
Une fleur de peau blême
Sur la terre déboisée, arrachée…
La tête enfouie sous les feuilles vermeilles
Mes pensées s’envolent, translucides, irréelles
Dans les cieux déchirés étouffés de nuages…
Son incertain de ta voix qui s’élève,
Forte mais lointaine, mal posée, dénudée,
Vision flottante, éclat d’un bruit blanc, rond,
Et l’être de volutes bleues s’évanouit, s’étrangle
Il porte ses mains noueuses à son col qui se serre
Ses yeux exorbités supplient
Qu’on l’aide ! Qu’on le déchire !
Qu’on l’arrache à la torture !
Image d’irréalité visionnaire,
Volute criarde, mariage de couleurs sonores
Ténuité qui vibre, se tord et se soulève
Tu te meurs dans la turpitude
Tu te repais de gloire
De dédain
D’amertume…
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